Une prairie vieillissante ou sur-pâturée devient improductive. Si le labour est possible pour la renouveler, il entraîne des pertes d’azote importantes qui nuisent à la qualité de l’eau. « Comment l’éviter ? » et « Si le labour est impossible, comment semer ? »
Pratiquer le sur-semis de prairie est une solution qui permet de semer des graines d’espèces et de variétés d’intérêt qui vont régénérer la prairie sans la retourner, ni même la détruire, pour un coût modéré.
Le lundi 21 septembre l’entreprise GRANDIN est venue faire une démonstration à l’EARL du Vern sur deux de ses prairies : l’une vieille de 13 ans et l’autre très abimée en raison de la présence de larves de hanneton. Florent Cotten de PATURESENS a expliqué l’intérêt de cette technique et les inconvénients. « L’objectif est d’améliorer le rendement des prairies, sans avoir recours au labour. » En parallèle Jérémy Puesch, agriculteur à Saint Thurien est venu témoigner de son acquisition il y a déjà 1 an, le GreenMaster. Il se dit satisfait de cet outil et réalise déjà quelques sur-semis chez des agriculteurs du secteur.
Deux mois plus tard, quels résultats ? La réponse en photo.
Au cours des 2 mois passés, on peut conclure que la parcelle ayant reçu un sur-semis a retrouvé une belle densité de couverture.