Archives pour la catégorie Actualités 2020

Projet de SDAGE Loire Bretagne 2022-2027

Le jeudi 22 octobre 2020, le comitĂ© de bassin Loire-Bretagne a adoptĂ© le projet de schĂ©ma directeur d’amĂ©nagement et de gestion des eaux (Sdage) 2022-2027 et son programme de mesures. Il sera ensuite soumis Ă  la consultation du public et des assemblĂ©es Ă  partir du 15 fĂ©vrier 2021.

Le Sdage et son programme de mesures sont des documents de planification dans le domaine de l’eau. Ils définissent, pour une période de 6 ans les grandes orientations pour garantir la gestion de l’eau et la préservation des milieux aquatiques, l’atteinte des objectifs fixés par l’Europe et les actions à conduire sur le terrain.

Les documents sont consultables en ligne ci-dessous :

Les trois documents sont disponibles à partir du lien suivant dans le site Données et documents, de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.

Sinon ils peuvent ĂŞtre tĂ©lĂ©chargĂ©s et lus directement dans calamĂ©o (liens ci-dessous) :

Projet de Sdage 2022-2027

Projet de Programme de Mesures 2022-2027

Projet de documents d’accompagnement Sdage 2022-2027

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Nouvelles élections au sein de la Commission Locale de l’eau

Suite aux dernières élections municipales, la Commission Locale de l’Eau, qui pilote la mise en œuvre du SAGE Sud Cornouaille, s’est réuni le 7 janvier 2021 en mairie de Fouesnant pour procéder à son installation et à l’élection de son exécutif.

La Commission Locale de l’Eau

L’eau est l’affaire de tous. Pour la gĂ©rer collectivement, la Commission Locale de l’Eau (CLE) associe tous les acteurs de l’eau : Ă©lus bien sĂ»r mais aussi usagers – pĂŞcheurs, agriculteurs, associations environnementales… – et services de l’État. Elle est chargĂ©e de l’élaboration, de la mise en Ĺ“uvre et du suivi du SchĂ©ma d’AmĂ©nagement et de Gestion des Eaux (SAGE).

La CLE du SAGE Cornouaille est composée de 22 membres répartis en 3 collèges :

  • 11 reprĂ©sentants des Ă©lus : conseillères rĂ©gionale et dĂ©partementale, reprĂ©sentants des EPCI
  • 6 reprĂ©sentants des usagers : chambres consulaires, fĂ©dĂ©ration de pĂŞche, associations environnementales et de consommateurs, etc …
  • 5 reprĂ©sentants de l’Etat et de ses Ă©tablissements publics : PrĂ©fectures, Agence de l’Eau, Agence RĂ©gionale de SantĂ©, Office Français de la BiodiversitĂ© (OFB)

La présidence et les membres du Bureau

Le Président et les 2 Vice-présidents de la précédente mandature ont été réélus :

  • PrĂ©sident de la CLE : Roger Le Goff, prĂ©sident de la CommunautĂ© de communes du Pays Fouesnantais
  • 1er Vice-prĂ©sident : Guy Pagnard, Vice-prĂ©sident Ă  Concarneau Cornouaille AgglomĂ©ration
  • 2ème Vice -prĂ©sident : Daniel Hanocq, Vice-prĂ©sident Ă  QuimperlĂ© CommunautĂ©

Les membres du Bureau de la CLE (composé de 15 membres) ont également été désignés comme suit :

Collège des élus (8 membres) :

  • GaĂ«l LE MEUR, Conseillère rĂ©gionale de Bretagne
  • Nicole ZIEGLER, Conseillère dĂ©partementale du Finistère
  • Roger LE GOFF, PrĂ©sident de la CommunautĂ© de communes du Pays Fouesnantais
  • Christian RIVIERE, Vice-prĂ©sident de la CommunautĂ© de communes du Pays Fouesnantais
  • Guy PAGNARD, Vice-prĂ©sident de Concarneau Cornouaille AgglomĂ©ration
  • Marc BIGOT, Vice-prĂ©sident de Concarneau Cornouaille AgglomĂ©ration
  • Daniel HANOCQ, Vice-prĂ©sident de QuimperlĂ© CommunautĂ©
  • Jean Claude QUENTEL, Elu communautaire de QuimperlĂ© CommunautĂ©

Collèges des usagers (4 membres)

  • Jean Michel LE BRETON, Chambre d’Agriculture du Finistère
  • Hubert MEIGNEN, Eau et Rivières de Bretagne
  • Charles NOBLET, FĂ©dĂ©ration de pĂŞche du Finistère
  • FrĂ©dĂ©ric de CARMOY, reprĂ©sentant des propriĂ©taires fonciers

Collèges des représentants de l’Etat (3 membres)

  • Le PrĂ©fet du Finistère
  • Le reprĂ©sentant de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne (AELB)
  • Le reprĂ©sentant de Office Français de la BiodiversitĂ© (OFB)

Plus d’informations

Découvrez le trombinoscope des membres de la Commission Locale ainsi que  de l’équipe d’animation du SAGE.

Téléchargez le guide de présentation du SAGE Sud Cornouaille

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RĂ©union d’Ă©changes sur le volet rĂ©glementaire du contrat de progrès

Une rĂ©union d’Ă©changes avec les administrations responsables des contrĂ´les rĂ©glementaires s’est tenue le mercredi 18 juin Ă  Saint Yvi. L’objectif Ă©tait de faire le bilan des 2 premières campagnes et de rĂ©pondre aux questions des exploitants concernĂ©s

Pourquoi des contrôles Directives Nitrates plus réguliers dans la zone Lesnevard amont et Moros amont ?

Dans le Plan de lutte contre les algues vertes (PLAV 2), il est prévu en Baie de la Forêt une implication plus forte de l’Etat au sein d’un volet réglementaire. Ce volet prévoit, à la demande des élus locaux, davantage de contrôles au titre de la directive nitrate sur les sous-bassins versants les plus impactant. Ainsi les 90 exploitations de ces 2 sous-bassins versants sont systématiquement contrôlées. En 2018, un courrier d’information a été adressé à chacune d’entre-elles pour l’expliquer.

Quel lien entre le reliquat post-absorption effectué chez moi et le contrôle directive nitrate?

Le reliquat post-absorption (RPA) est réalisé environ 40 jours après la floraison du maïs. Il permet de connaître la quantité d’azote minéral restant dans le sol lorsque la culture de maïs ne l’absorbe plus. C’est donc un indicateur du risque potentiel de fuite d’azote dans l’eau sous forme de nitrate.

Un référentiel agronomique régional (2009) de la Chambre d’agriculture de Bretagne et de l’INRA détermine le protocole de prélèvement de sol pour le RPA. Il doit être effectué en diagonale sur la parcelle et dans différents horizons (idéalement 3 selon la profondeur du sol).

RPA et risques de pollutions diffuses :

RPA Risque de pollution RĂ©sultats 2018 RĂ©sultats 2019
< 60 kg N /ha faible 56% des parcelles 38% des parcelles
60 à 120 kg N / ha avéré 28% des parcelles 44% des parcelles
> 120 kg N / ha Très important 16% des parcelles 18% des parcelles

MOYENNE
  63,3 kgN/ha 83,0 kgN/ha

MEDIANE
  49,1 kgN/ha 79,4 KgN/ha

Une sur-fertilisation est cause plausible pour les RPA les plus élevés (>150% de la médiane). La DDTM rappelle que le RPA n’est qu’un indicateur.  Seul un contrôle des pratiques de fertilisation (règles de la directive Nitrates) permettra de déterminer s’il y a eu sur-fertilisation ou non

Une trentaine de participants : exploitants, conseillers, coopérative, municipalité

Contrôle Directive Nitrate : déroulé, suites possibles et bilan

  • il existe une charte rĂ©gionale de 2017 dans l’intĂ©rĂŞt du contrĂ´lĂ© et du contrĂ´leur prĂ©cisant leurs droits et devoirs respectifs
  • les documents administratifs (PPF, CEP, …) seront Ă  transmettre en amont du contrĂ´le pour rĂ©duire sa durĂ©e
  • les contrĂ´les directive nitrates montrent que 70 % des exploitations contrĂ´lĂ©es ont des pratiques qui n’entraineraient pas de sur-fertilisation. A l’inverse, 30% ont une marge de progrès certaine, dont 21% dans le dĂ©lai de la campagne suivante (arrĂŞtĂ© de mise en demeure). Le nombre de cas plus « problĂ©matique » sur le fond est infĂ©rieur Ă  10%.

Signification des décisions suite au contrôle

Équilibre de la fertilisation Décision Signification Proportion sur 2018-2019
Effective Conforme Pas de sur-fertilisation constatée 43%
Léger dépassement Rappel à réglementation Rappel que la dose doit être < dose du GREN 27%
Dépassement avéré Arrêté de mise en demeure Remise en conformité pour la campagne suivante 21%
DĂ©passement certains RelevĂ© d’infraction 5eme classe Amende 500€ ou formation 8%
  Délit Amende de 1500€ 1%

Globalement le bilan est assez positif car 71 % des exploitations ne présentent pas d’anomalies majeures vis-à-vis de la directive nitrate. 29 % présentent donc des marges de progrès pour atteindre les objectifs de PLAV. Le sous-bassin versant du Moros est celui qui présente la marge de progrès la plus importante. En effet, 1 exploitation sur 4 est totalement conforme à la directive nitrate. Un accompagnement individuel gratuit par les prestataires agréés à la gestion de l’azote ou à l’optimisation environnementale liée à un projet structurant peuvent éclairer
plus précisément les anomalies constatées lors du contrôle notamment sur l’origine et les solutions techniques envisageables pour l’exploitant.

 

Faire son semis de couverture du sol par une ETA ou une CUMA

Cette année les ETA et CUMA poursuivent leur action d’implantation des couverts sur les parcelles d’exploitants agricoles située dans le périmètre du plan de lutte contre les algues vertes. Le semis après céréales est la pratique la plus répandue mais vous avez également la possibilité de réaliser un semis sous maïs et un semis après légumes.

Implanter de couverts vĂ©gĂ©taux pour limiter les fuites d’azote

L’avantage de cette action est de libérer l’exploitant de la charge de travail supplémentaire induite par la couverture des sols en hiver. Rappelons que l’implantation de couvert végétaux est obligatoire pour la saison hivernale selon la Directive Nitrate afin de limiter les fuites d’azote dans l’eau.

Une pratique indispensable à l’agriculture pour la gestion de l’azote à la parcelle

En effet, les sols doivent être couverts en hiver et présente un véritable intérêt agronomique. En agriculture de conversation, en agriculture biologique ainsi qu’en technique culturale sans labour (TSL) c’est une pratique agronomique clé. L’agriculture conventionnelle y trouve aussi un véritable intérêt car un couvert bien géré permet :

  • limiter les fuites de nitrates,
  • amĂ©liorer l’autonomie en azote du système,
  • limiter le dĂ©veloppement des adventices,
  • favoriser l’activitĂ© biologique et donc rendre disponible la matière organique du sol,
  • stocker de la matière organique dans le sol,
  • limiter les besoins d’entretien en amendements basiques,
  • assurer parfois une rĂ©colte de fourrage supplĂ©mentaire (culture dĂ©robĂ©e).

Des essais en Bretagne qui confirment l’intérêt d’implanter un couvert

Plus une plante se développe, plus elle absorbe de l’azote et plus les fuites de nitrates sont réduites (azote non lixivié). L’azote sera donc piégé par la plante de couverture du sol en plus grande quantité si le semis est réalisé tôt.


Source : Bertrand Decoopman, Chambre d’Agriculture de Bretagne

Le couvert piège de l’azote par ses parties aériennes mais pas seulement. Il est aussi piégé par les racines. Le graphique ci-contre montre, suite des essais de couverts par la Chambre d’Agriculture de Bretagne, que la quantité d’azote piégé n’est pas simplement due à celle contenue dans les parties aériennes de la plante à la mi-novembre (54,9 unités d’azote). Elle doit prendre en compte aussi des réorganisations d’azote dans les racines (74,3 unités d’azote). On réduit donc ici de 98 unités d’azote la perte d’azote pour la parcelle et donc on réduit d’autant la fuite de nitrate vers l’eau.

Source : Bertrand Decoopman, Chambre d’Agriculture de Bretagne

Un chantier financé depuis 2017

Liste des ETA et CUMA du dispositif Ă  contacter avant le 15 mai.

CUMA du Plateau

06.88.25.99.31

ETA Le Gall

02.98.59.22.23

ETA Etes

02.98.59.45.96

ETA Rocuet

02.98.97.62.81

ETA Flatres

02.98.97.11.60

SARL du Treff

02.98.97.23.34

ETA Gouiffes

02.98.59.24.44

ETA Hemery

06.70.03.42.85

ETA Derout

06.60.49.78.33

SARL Larzul

06.30.35.88.68

ETA Jacq Gestin

06.48.92.64.61

 

 

Quels semis entrent dans le dispositif ?

  • Le semis sous maĂŻs après l’implantation du maĂŻs, le semis de RGI associĂ© au trèfle blanc ou Ă  un vesce ou un colza, voire d’autre cultures se dĂ©veloppe parallèlement au maĂŻs sans entrer en compĂ©tition avec lui. Ainsi Ă  l’automne, une prairie est en cours d’implantation et peut dĂ©jĂ  ĂŞtre pâturĂ©e.

  • Le semis de couvert prĂ©coce après cĂ©rĂ©ales, cultures d’étĂ©, pommes de terres ou lĂ©gumes. Selon la culture en place, la fenĂŞtre d’implantation ainsi que la date limites sont variables :

Culture en place Fenêtre d’implantation après la récolte Date limite d’implantation
Orge d’hiver Entre 2 et 15  jours 7 août
Autres céréales ou cultures d’été Entre 2 et 15 jours 22 août
Pommes de terres ou légumes récoltés après le 10 septembre Entre 2 et 5 jours 10 octobre

A noter que dans tous les cas, la semence et la TVA reste à la charge de l’agriculteur. Le financement de ces prestations est un bon levier pour tester des techniques qui font leurs preuves en termes de rétention d’azote.

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Animation Collective du PLAV2 : La Formation en action et pâturage de précision

Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e des agriculteurs se retrouvent afin de mieux comprendre leur système fourrager (essentiellement de lait et/ou de viande) et d’amĂ©liorer la part du pâturage le plus Ă©conomique.

Un accompagnement en groupe en bout de champs sur 2 ans

Un groupe de 4 agriculteurs de Trégunc et Melgven travaillent, sur le terrain en bout de champs, à l’évolution de leur système vers un système avec plus d’herbe et une meilleure gestion du pâturage. Agathe Moysan, technicienne herbager chez Paturesens, les accompagne. Ensemble, ils se forment, observent, réfléchissent, proposent, expérimentent et trouvent des solutions pour concevoir un système herbager rentable et humainement vivable pour chaque exploitation. Tout est étudié, du coût alimentaire à l’augmentation de la part de l’herbe dans la rotation en passant par la gestion de la qualité et la biodiversité de l’herbe.

Un programme riche et sur mesure

Cette formation a été conçue pour répondre aux questions et préoccupations des éleveurs eux-mêmes. Elle se veut concrète et non théorique. Par conséquent, elle suit les temps forts et les étapes du pâturage de précision tout au long de l’année. Les objectifs sont de :

  • comprendre le fonctionnement des plantes et en tirer le meilleur profit,
  • mettre en place un plan de pâturage adaptĂ© Ă  son exploitation (flore, amĂ©nagement parcellaire, etc.),
  • Ă©changer sur des thĂ©matiques saisonnières comme le dĂ©primage, gestion des excĂ©dents d’herbe, sĂ©curisation du système en pĂ©riode sĂ©chante, etc.
  • aider Ă  la prise en main des outils de gestion du pâturage.

De nombreuses études ont montré les multiples intérêts de ces systèmes de production sur les plans environnemental et économique. En résumé, le système herbager consomment peu d’énergie fossiles à l’hectare, nécessitent peu ou pas de compléments azotés d’importation, très peu de pesticides tout en offrant à l’agriculteur une efficacité économique au moins équivalente sinon meilleure que celle des systèmes de production de lait ou de viande standards.

Témoignage d’éleveurs en  système herbager performant.

En mobilisant au mieux le capital de ressources naturelles présent sur l’exploitation, ce système permet de produire avec un haut niveau d’autonomie fourragère, protéique et énergétique. Ils ont appris à revoir leur stratégie d’entreprise qui va bien au-delà de simplement pâturer.

Pierre Sinquin de Scaer, 70 vaches laitières sur 28 ha (accessibles), ou Yannick Rouat de Riec sur Belon, 75 vaches laitière sur 50 ha (accessibles) parviennent à produire 6 500 à 7 500 L de lait par vache avec beaucoup moins d’intrants qu’auparavant :

  • Pas ou peu d’aliment (autre que du complĂ©ment minĂ©ral)
  • moins d’engrais et d’amendement (autre que l’amendement calcique et les propres effluents produits sur la ferme)
  • RĂ©duction de la consommation de carburant en raison de l’importance des prairies pluriannuelles (moins de travail du sol-semis) et du pâturage (moins de travaux de rĂ©coltes).

“Le fait de faire passer en 1er choix le pâturage avant la fauche a permis de faire baisser mon coût de production (10 €/1 000 L). La production par vache a un peu baissé mais 30 000 L de lait ont été produit sur la même surface avec moins de correcteur et de frais annexes ( repro, boiteries, frais vétérinaires). La matière utile du lait a augmenté, passant de 43/34 à 47/36. Au niveau rémunération, la situation est très satisfaisante.” Yannick Rouat

“Le plus important c’est de maĂ®triser son système comme on l’entend. Se sentir indĂ©pendant dans sa tĂŞte et sur sa ferme est primordiale. Avec cette nouvelle approche globale d’entreprise basĂ© sur l’herbe, on s’adapte aux contraintes de l’exploitation et on Ă©tablit constamment de nouvelles stratĂ©gies pour continuer Ă  progresser. Mon exploitation reprend forme, je vois beaucoup mieux ce que je veux faire demain. MalgrĂ© un parcellaire pas toujours parfaitement adaptĂ©, on cherche l’herbe et le bon compromis entre production Ă  l’hectare et production par vache. Le tout est d’ĂŞtre cohĂ©rent avec sa situation.” Pierre Sinquin

En conclusion

L’environnement dans lequel chaque éleveur travaille possède un fort potentiel de pâturage, même en zone côtière séchante, à condition de maîtriser la gestion de son herbe. Elle conduit à un niveau d’autonomie censés rendre moins vulnérables aux aléas de la conjoncture, notamment augmentation du prix de l’énergie et des aliments.

Autres formations en groupes bientôt proposées courant 2020:
Les pratiques respectueuses du cahier des charges de l’agriculture biologique

Le coin des curieux

Web-sĂ©rie – Comment produire Ă©conome ?
Plusieurs vidéos disponibles réalisées par le CIVAM et PATURESENS

  • Comment j’ai amĂ©liorĂ© mes rĂ©sultats Ă©conomiques avec un système pâturant
  • Comment j’ai rĂ©duit mes coĂ»ts, en cultivant des prairies multi-espèces

👉 http://www.agriculture-durable.org/ressources/les-videos-pourquoicomment-produire-econome/

👉 https://youtu.be/ETuxwVsrkFI

 

Situation de la ressource en eau

Les conditions pluviométriques des derniers mois sont préoccupantes.

En effet, le temps a Ă©tĂ© particulièrement sec depuis l’Ă©tĂ© 2016. Les pluies de novembre Ă  mars 2017, qui permettent habituellement la recharge hivernale des nappes d’eaux souterraines, sont infĂ©rieures Ă  la normale. Ainsi, Ă  Quimper, il a plu seulement 564 mm sur la pĂ©riode juillet 2016 Ă  mars 2017 contre 1 010 mm sur une « annĂ©e normale ».

Le territoire du SAGE Sud Cornouaille n’échappe pas Ă  cette tendance. L’ensemble des rivières du bassin prĂ©sente des dĂ©bits nettement infĂ©rieurs aux normales saisonnières – en tĂ©moignent les dĂ©bits relevĂ©s sur les principaux cours d’eau du territoire. Visualisez les dĂ©bits mesurĂ©s sur : Le Moros Ă  Concarneau,  Le Styval Ă  Concarneau, L’Aven Ă  Pont Aven, Le Ster Goz Ă  Bannalec.

https://geobretagne.fr/graphe/hydrometrie_qmj.py?id=J4514010

https://geobretagne.fr/graphe/hydrometrie_qmj.py?id=J4515420

https://geobretagne.fr/graphe/hydrometrie_qmj.py?id=J4623020

https://geobretagne.fr/graphe/hydrometrie_qmj.py?id=J4614010

Dans les Côtes d’Armor et en Ille et Vilaine, deux arrêtés préfectoraux sécheresse ont été pris en janvier 2017 pour réglementer les usages de l’eau. Plus récemment, le préfet du Morbihan a également prescrit par arrêté préfectoral des mesures de restriction des usages de l’eau. Dans le Finistère, un comité sécheresse s’est réuni en septembre 2016 en Préfecture avec un appel au civisme et aux économies d’eau sans déclenchement de restrictions d’usages. Au cours du 4ème trimestre 2016, deux arrêtés préfectoraux et un arrêté municipal ont été pris dans le département du Finistère pour limiter les usages de l’eau : sur l’Ellé, la rivière de Pont l’Abbé, et sur la commune de Saint Sauveur.

Face à cette situation, il convient donc d’être vigilant pour éviter tout gaspillage de l’eau.

Bulletin d'informations du Conseil Départemental à destination des collectivités en charge de l'eau potable

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Fiche technique – avril 2016

DĂ©couvrez la nouvelle fiche technique du SAGE Sud Cornouaille

Afin d’accompagner les exploitants agricoles dans le changement de pratiques, Concarneau Cornouaille Agglomération et la Communauté de Communes du Pays Fouesnantais ont répondu à l’appel à projet de la région concernant les Mesures Agro Environnementales et Climatiques (MAEC). Ainsi, les agriculteurs peuvent souscrire des mesures territoriales sur l’ensemble du territoire Odet-Aven en plus des mesures nationales. Cette contractualisation se réalise en même temps que leur déclaration PAC, et les techniciens des collectivités sont à leur disposition pour les accompagner dans cette démarche. L’ensemble du programme est détaillé dans la fiche technique d’avril 2016.

Des informations sont également présentées concernant d’autres sujets :

– les aides Ă  l’investissement

– le plan algues vertes et le suivi de la qualitĂ© de l’eau

– les actions Ă  venir pour les exploitants sur le territoire.

Fiche technique avril 2016

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SAGE Sud Cornouaille : mode d’emploi

Le SAGE Sud Cornouaille a Ă©ditĂ© une brochure Ă  destination des Ă©lus et acteurs locaux, afin d’expliquer de façon claire et concise les enjeux prĂ©sents et Ă  venir.

Qu’il s’agisse d’alimentation en eau potable, d’assainissement, de lutte contre les marĂ©es vertes, de la gestion des ressources, de l’entretien des milieux aquatiques, des inondations, de la police de l’environnement, ces diffĂ©rents sujets sont autant d’Ă©lĂ©ments qui interpellent directement chaque habitant de notre territoire.

Pour en savoir plus, vous pouvez tĂ©lĂ©charger la brochure « SAGE Sud Cornouaille : mode d’emploi« .

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