RĂ©union d’Ă©changes sur le volet rĂ©glementaire du contrat de progrès

Une rĂ©union d’Ă©changes avec les administrations responsables des contrĂ´les rĂ©glementaires s’est tenue le mercredi 18 juin Ă  Saint Yvi. L’objectif Ă©tait de faire le bilan des 2 premières campagnes et de rĂ©pondre aux questions des exploitants concernĂ©s

Pourquoi des contrôles Directives Nitrates plus réguliers dans la zone Lesnevard amont et Moros amont ?

Dans le Plan de lutte contre les algues vertes (PLAV 2), il est prévu en Baie de la Forêt une implication plus forte de l’Etat au sein d’un volet réglementaire. Ce volet prévoit, à la demande des élus locaux, davantage de contrôles au titre de la directive nitrate sur les sous-bassins versants les plus impactant. Ainsi les 90 exploitations de ces 2 sous-bassins versants sont systématiquement contrôlées. En 2018, un courrier d’information a été adressé à chacune d’entre-elles pour l’expliquer.

Quel lien entre le reliquat post-absorption effectué chez moi et le contrôle directive nitrate?

Le reliquat post-absorption (RPA) est réalisé environ 40 jours après la floraison du maïs. Il permet de connaître la quantité d’azote minéral restant dans le sol lorsque la culture de maïs ne l’absorbe plus. C’est donc un indicateur du risque potentiel de fuite d’azote dans l’eau sous forme de nitrate.

Un référentiel agronomique régional (2009) de la Chambre d’agriculture de Bretagne et de l’INRA détermine le protocole de prélèvement de sol pour le RPA. Il doit être effectué en diagonale sur la parcelle et dans différents horizons (idéalement 3 selon la profondeur du sol).

RPA et risques de pollutions diffuses :

RPA Risque de pollution Résultats 2018 Résultats 2019
< 60 kg N /ha faible 56% des parcelles 38% des parcelles
60 à 120 kg N / ha avéré 28% des parcelles 44% des parcelles
> 120 kg N / ha Très important 16% des parcelles 18% des parcelles

MOYENNE
  63,3 kgN/ha 83,0 kgN/ha

MEDIANE
  49,1 kgN/ha 79,4 KgN/ha

Une sur-fertilisation est cause plausible pour les RPA les plus élevés (>150% de la médiane). La DDTM rappelle que le RPA n’est qu’un indicateur.  Seul un contrôle des pratiques de fertilisation (règles de la directive Nitrates) permettra de déterminer s’il y a eu sur-fertilisation ou non

Une trentaine de participants : exploitants, conseillers, coopérative, municipalité

Contrôle Directive Nitrate : déroulé, suites possibles et bilan

  • il existe une charte rĂ©gionale de 2017 dans l’intĂ©rĂŞt du contrĂ´lĂ© et du contrĂ´leur prĂ©cisant leurs droits et devoirs respectifs
  • les documents administratifs (PPF, CEP, …) seront Ă  transmettre en amont du contrĂ´le pour rĂ©duire sa durĂ©e
  • les contrĂ´les directive nitrates montrent que 70 % des exploitations contrĂ´lĂ©es ont des pratiques qui n’entraineraient pas de sur-fertilisation. A l’inverse, 30% ont une marge de progrès certaine, dont 21% dans le dĂ©lai de la campagne suivante (arrĂŞtĂ© de mise en demeure). Le nombre de cas plus « problĂ©matique » sur le fond est infĂ©rieur Ă  10%.

Signification des décisions suite au contrôle

Équilibre de la fertilisation Décision Signification Proportion sur 2018-2019
Effective Conforme Pas de sur-fertilisation constatée 43%
Léger dépassement Rappel à réglementation Rappel que la dose doit être < dose du GREN 27%
Dépassement avéré Arrêté de mise en demeure Remise en conformité pour la campagne suivante 21%
DĂ©passement certains RelevĂ© d’infraction 5eme classe Amende 500€ ou formation 8%
  Délit Amende de 1500€ 1%

Globalement le bilan est assez positif car 71 % des exploitations ne présentent pas d’anomalies majeures vis-à-vis de la directive nitrate. 29 % présentent donc des marges de progrès pour atteindre les objectifs de PLAV. Le sous-bassin versant du Moros est celui qui présente la marge de progrès la plus importante. En effet, 1 exploitation sur 4 est totalement conforme à la directive nitrate. Un accompagnement individuel gratuit par les prestataires agréés à la gestion de l’azote ou à l’optimisation environnementale liée à un projet structurant peuvent éclairer
plus précisément les anomalies constatées lors du contrôle notamment sur l’origine et les solutions techniques envisageables pour l’exploitant.

 

Article mis en avant

Contrat de Progrès : le respect des exigences du programme d’action rĂ©gional de la Directive Nitrates

Rechercher l’équilibre de la fertilisation azotée

Le 6eme programme d’action rĂ©gional de 2018 (PAR 6) prĂ©voit une bonne gestion de la fertilisation azotĂ©e chez tous les acteurs agricoles. L’équilibre de la fertilisation azotĂ©e doit ĂŞtre respectĂ©e, selon les recommandations du Groupe RĂ©gional d’Expertises Nitrates (GREN), pour rĂ©duire le risque de pollution des eaux par les nitrates. Il s’agit de l’équilibre entre les besoins prĂ©visibles en azote de la culture et les apports d’azote de toute nature (effluents d’élevage, engrais minĂ©raux, fournitures du sol…).

Apporter « la juste dose » d’azote au bon moment!
Ce que dit l’arrêté du GREN

http://draaf.bretagne.agriculture.gouv.fr/Arrete-du-17-juillet-2017

Pour le calcul du besoin en azote des cultures, doivent ĂŞtre pris en compte :

  1. des objectifs de rendement réalistes (moyenne des rendements réalisés sur l’exploitation, pour des conditions comparables de sol au cours des cinq dernières années, en excluant la valeur maximale et la valeur minimale) ; à défaut, utiliser les rendements prévisionnels en Bretagne fournis par l’arrêté GREN (voir annexes 3 et 12) ;
  2. l’azote apporté par les effluents d’élevage ;
  3. l’azote apporté par les fournitures du sol.

Je peux m’aider d’Outils d’Aide Ă  la DĂ©cision (Farmstar, N-tester, Jubil, Hydro N Sensor, DrĂ´ne image,…) pour apporter l’azote au plus près des besoins des plantes

Identifier les pratiques agricoles favorisant le développement des algues vertes

Méandre sur le Moros

Au bilan du premier plan de lutte contre les algues vertes, Lesnevard amont et le Moros-Minaouët amont se sont avérés être les 2 sous-bassins versants du périmètre algues vertes les plus contributeurs en nitrate dans les eaux. Il a donc été prévu que le second plan de lutte contre les algues vertes permette d’identifier les pratiques agricoles les plus impactantes par des contrôles pédagogiques par les services de l’Etat : la Direction Départementale des Territoire et de la Mer et la Direction Départementale de la Protection des Populations. A ce titre, 100% des exploitations présentes dans ces 2 sous-bassins sont contrôlées entre 2018 et 2021, selon les exigences du programme d’action régional de la Directive Nitrates

Mon exploitation est contrôlée

  • Je prĂ©pare les documents demandĂ©s dans le courrier que j’ai prĂ©alablement reçu (Plan prĂ©visionnel de fumure, le cahier de fertilisation,..)
  • Je peux me faire accompagner par mon conseiller. C’est fortement recommandĂ©.
  • Je consulte la charte du contrĂ´leur et du contrĂ´lĂ© afin de vĂ©rifier mes droits et mes devoirs
    Charte disponible sur le site de la DDTM

Que dit la Charte du contrôleur et du contrôlé?

Le contrôle des exploitations agricoles permet de démontrer que l’agriculteur d’aujourd’hui répond aux règles et normes en matière de santé publique, protection de l’environnement, bien-être animal, droit du travail. C’est pourquoi le contrôle n’est pas une démarche à charge contre l’agriculteur mais bien au contraire un relevé objectif de la situation de l’exploitation qui peut contribuer à des démarches de progrès.

L’exploitant s’engage à être présent pendant toute la durée du contrôle ou à se faire faire représenter.

En cas de comportement ou de paroles déplacées de la part :

  • du contrĂ´lĂ©, l’autoritĂ© coordinatrice des contrĂ´les adresse au contrĂ´lĂ© un courrier de rappel de la charte;
  • du contrĂ´leur, l’agriculteur signale les faits au service environnement de la chambre d’agriculture de son dĂ©partement.

A savoir : En cas d’obstruction au bon déroulement du contrôle, le refus de contrôle est constaté par un procès verbal. Il est alors transmis au Procureur de la République qui peut donner des suites judiciaires, ordonner une suppression de la totalité des aides de la PAC et, selon la gravité des faits commis ou des propos tenus par la personne contrôlée, enregistrer le dépôt d’une plainte.

Droits & Devoirs du contrôlé

Droits & Devoirs du contrĂ´leur

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Faire son semis de couverture du sol par une ETA ou une CUMA

Cette année les ETA et CUMA poursuivent leur action d’implantation des couverts sur les parcelles d’exploitants agricoles située dans le périmètre du plan de lutte contre les algues vertes. Le semis après céréales est la pratique la plus répandue mais vous avez également la possibilité de réaliser un semis sous maïs et un semis après légumes.

Implanter de couverts vĂ©gĂ©taux pour limiter les fuites d’azote

L’avantage de cette action est de libérer l’exploitant de la charge de travail supplémentaire induite par la couverture des sols en hiver. Rappelons que l’implantation de couvert végétaux est obligatoire pour la saison hivernale selon la Directive Nitrate afin de limiter les fuites d’azote dans l’eau.

Une pratique indispensable à l’agriculture pour la gestion de l’azote à la parcelle

En effet, les sols doivent être couverts en hiver et présente un véritable intérêt agronomique. En agriculture de conversation, en agriculture biologique ainsi qu’en technique culturale sans labour (TSL) c’est une pratique agronomique clé. L’agriculture conventionnelle y trouve aussi un véritable intérêt car un couvert bien géré permet :

  • limiter les fuites de nitrates,
  • amĂ©liorer l’autonomie en azote du système,
  • limiter le dĂ©veloppement des adventices,
  • favoriser l’activitĂ© biologique et donc rendre disponible la matière organique du sol,
  • stocker de la matière organique dans le sol,
  • limiter les besoins d’entretien en amendements basiques,
  • assurer parfois une rĂ©colte de fourrage supplĂ©mentaire (culture dĂ©robĂ©e).

Des essais en Bretagne qui confirment l’intérêt d’implanter un couvert

Plus une plante se développe, plus elle absorbe de l’azote et plus les fuites de nitrates sont réduites (azote non lixivié). L’azote sera donc piégé par la plante de couverture du sol en plus grande quantité si le semis est réalisé tôt.


Source : Bertrand Decoopman, Chambre d’Agriculture de Bretagne

Le couvert piège de l’azote par ses parties aériennes mais pas seulement. Il est aussi piégé par les racines. Le graphique ci-contre montre, suite des essais de couverts par la Chambre d’Agriculture de Bretagne, que la quantité d’azote piégé n’est pas simplement due à celle contenue dans les parties aériennes de la plante à la mi-novembre (54,9 unités d’azote). Elle doit prendre en compte aussi des réorganisations d’azote dans les racines (74,3 unités d’azote). On réduit donc ici de 98 unités d’azote la perte d’azote pour la parcelle et donc on réduit d’autant la fuite de nitrate vers l’eau.

Source : Bertrand Decoopman, Chambre d’Agriculture de Bretagne

Un chantier financé depuis 2017

Liste des ETA et CUMA du dispositif Ă  contacter avant le 15 mai.

CUMA du Plateau

06.88.25.99.31

ETA Le Gall

02.98.59.22.23

ETA Etes

02.98.59.45.96

ETA Rocuet

02.98.97.62.81

ETA Flatres

02.98.97.11.60

SARL du Treff

02.98.97.23.34

ETA Gouiffes

02.98.59.24.44

ETA Hemery

06.70.03.42.85

ETA Derout

06.60.49.78.33

SARL Larzul

06.30.35.88.68

ETA Jacq Gestin

06.48.92.64.61

 

 

Quels semis entrent dans le dispositif ?

  • Le semis sous maĂŻs après l’implantation du maĂŻs, le semis de RGI associĂ© au trèfle blanc ou Ă  un vesce ou un colza, voire d’autre cultures se dĂ©veloppe parallèlement au maĂŻs sans entrer en compĂ©tition avec lui. Ainsi Ă  l’automne, une prairie est en cours d’implantation et peut dĂ©jĂ  ĂŞtre pâturĂ©e.

  • Le semis de couvert prĂ©coce après cĂ©rĂ©ales, cultures d’étĂ©, pommes de terres ou lĂ©gumes. Selon la culture en place, la fenĂŞtre d’implantation ainsi que la date limites sont variables :

Culture en place Fenêtre d’implantation après la récolte Date limite d’implantation
Orge d’hiver Entre 2 et 15  jours 7 août
Autres céréales ou cultures d’été Entre 2 et 15 jours 22 août
Pommes de terres ou légumes récoltés après le 10 septembre Entre 2 et 5 jours 10 octobre

A noter que dans tous les cas, la semence et la TVA reste à la charge de l’agriculteur. Le financement de ces prestations est un bon levier pour tester des techniques qui font leurs preuves en termes de rétention d’azote.

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Animation Collective du PLAV2 : La Formation en action et pâturage de précision

Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e des agriculteurs se retrouvent afin de mieux comprendre leur système fourrager (essentiellement de lait et/ou de viande) et d’amĂ©liorer la part du pâturage le plus Ă©conomique.

Un accompagnement en groupe en bout de champs sur 2 ans

Un groupe de 4 agriculteurs de Trégunc et Melgven travaillent, sur le terrain en bout de champs, à l’évolution de leur système vers un système avec plus d’herbe et une meilleure gestion du pâturage. Agathe Moysan, technicienne herbager chez Paturesens, les accompagne. Ensemble, ils se forment, observent, réfléchissent, proposent, expérimentent et trouvent des solutions pour concevoir un système herbager rentable et humainement vivable pour chaque exploitation. Tout est étudié, du coût alimentaire à l’augmentation de la part de l’herbe dans la rotation en passant par la gestion de la qualité et la biodiversité de l’herbe.

Un programme riche et sur mesure

Cette formation a été conçue pour répondre aux questions et préoccupations des éleveurs eux-mêmes. Elle se veut concrète et non théorique. Par conséquent, elle suit les temps forts et les étapes du pâturage de précision tout au long de l’année. Les objectifs sont de :

  • comprendre le fonctionnement des plantes et en tirer le meilleur profit,
  • mettre en place un plan de pâturage adaptĂ© Ă  son exploitation (flore, amĂ©nagement parcellaire, etc.),
  • Ă©changer sur des thĂ©matiques saisonnières comme le dĂ©primage, gestion des excĂ©dents d’herbe, sĂ©curisation du système en pĂ©riode sĂ©chante, etc.
  • aider Ă  la prise en main des outils de gestion du pâturage.

De nombreuses études ont montré les multiples intérêts de ces systèmes de production sur les plans environnemental et économique. En résumé, le système herbager consomment peu d’énergie fossiles à l’hectare, nécessitent peu ou pas de compléments azotés d’importation, très peu de pesticides tout en offrant à l’agriculteur une efficacité économique au moins équivalente sinon meilleure que celle des systèmes de production de lait ou de viande standards.

Témoignage d’éleveurs en  système herbager performant.

En mobilisant au mieux le capital de ressources naturelles présent sur l’exploitation, ce système permet de produire avec un haut niveau d’autonomie fourragère, protéique et énergétique. Ils ont appris à revoir leur stratégie d’entreprise qui va bien au-delà de simplement pâturer.

Pierre Sinquin de Scaer, 70 vaches laitières sur 28 ha (accessibles), ou Yannick Rouat de Riec sur Belon, 75 vaches laitière sur 50 ha (accessibles) parviennent à produire 6 500 à 7 500 L de lait par vache avec beaucoup moins d’intrants qu’auparavant :

  • Pas ou peu d’aliment (autre que du complĂ©ment minĂ©ral)
  • moins d’engrais et d’amendement (autre que l’amendement calcique et les propres effluents produits sur la ferme)
  • RĂ©duction de la consommation de carburant en raison de l’importance des prairies pluriannuelles (moins de travail du sol-semis) et du pâturage (moins de travaux de rĂ©coltes).

“Le fait de faire passer en 1er choix le pâturage avant la fauche a permis de faire baisser mon coût de production (10 €/1 000 L). La production par vache a un peu baissé mais 30 000 L de lait ont été produit sur la même surface avec moins de correcteur et de frais annexes ( repro, boiteries, frais vétérinaires). La matière utile du lait a augmenté, passant de 43/34 à 47/36. Au niveau rémunération, la situation est très satisfaisante.” Yannick Rouat

“Le plus important c’est de maĂ®triser son système comme on l’entend. Se sentir indĂ©pendant dans sa tĂŞte et sur sa ferme est primordiale. Avec cette nouvelle approche globale d’entreprise basĂ© sur l’herbe, on s’adapte aux contraintes de l’exploitation et on Ă©tablit constamment de nouvelles stratĂ©gies pour continuer Ă  progresser. Mon exploitation reprend forme, je vois beaucoup mieux ce que je veux faire demain. MalgrĂ© un parcellaire pas toujours parfaitement adaptĂ©, on cherche l’herbe et le bon compromis entre production Ă  l’hectare et production par vache. Le tout est d’ĂŞtre cohĂ©rent avec sa situation.” Pierre Sinquin

En conclusion

L’environnement dans lequel chaque éleveur travaille possède un fort potentiel de pâturage, même en zone côtière séchante, à condition de maîtriser la gestion de son herbe. Elle conduit à un niveau d’autonomie censés rendre moins vulnérables aux aléas de la conjoncture, notamment augmentation du prix de l’énergie et des aliments.

Autres formations en groupes bientôt proposées courant 2020:
Les pratiques respectueuses du cahier des charges de l’agriculture biologique

Le coin des curieux

Web-sĂ©rie – Comment produire Ă©conome ?
Plusieurs vidéos disponibles réalisées par le CIVAM et PATURESENS

  • Comment j’ai amĂ©liorĂ© mes rĂ©sultats Ă©conomiques avec un système pâturant
  • Comment j’ai rĂ©duit mes coĂ»ts, en cultivant des prairies multi-espèces

👉 http://www.agriculture-durable.org/ressources/les-videos-pourquoicomment-produire-econome/

👉 https://youtu.be/ETuxwVsrkFI

 

2022-2027 : 3ème plan de lutte contre les algues vertes

Le 7 juin 2023, nous officialisons le lancement du 3eme plan de lutte contre algues vertes sur la Baie de la Forêt sur la période 2022-2027.

Par cette signature, l’ensemble des signataires s’est engagé sur la reconquête de la qualité de l’eau afin d’éradiquer la prolifération d’algues vertes dans la baie de la Forêt.

Grâce à l’effort de chacun et en particulier des agriculteurs du territoire, la baisse de la teneur en nitrate se poursuit dans les cours d’eau tout comme que la quantité d’algues vertes échouées. Le phénomène n’est pour autant pas éradiqué malgré des résultats encourageant depuis 3 ans.

Maintenir la dynamique engagĂ©e est essentiel afin de poursuivre la baisse de la teneur en nitrates dans les cours d’eau et celle de la quantitĂ© d’algues vertes Ă©chouĂ©es sur nos plages. Un nouveau plan d’actions est donc mis en Ĺ“uvre sur la pĂ©riode 2022-2023.

L’accompagnement individuel et collectif proposĂ©s dans ce 3eme plan encouragent les exploitations Ă  l’utilisation de techniques et systèmes qui permettent de limiter davantage les fuites d’azote. Ils confortent l’équilibre Ă©conomique des exploitations en parallèle.

Ces actions ne pourront être développées sans la participation active de tout le monde agricole. Aussi, nous vous proposons de rejoindre un groupe d’acteurs volontaires – composés d’agriculteurs, des ETA/CUMA locales mais aussi d’acteurs économiques – pour que les actions proposées puissent répondre à vos besoins.

Nous comptons sur la mobilisation de tous pour relever le défi des algues vertes.

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2023 – Chantiers collectifs de nouvelles prestations

De nouvelles prestations prises en charge Ă  100%

Les chantiers collectifs de semis se poursuivent jusqu’en 2027. Aux prestations de semis sous culture et de semis prĂ©coces s’ajoutent 6 nouvelles prestations. Elles sont prises en charge Ă  100% dans le cadre du plan de lutte contre les algues vertes

 

  1. Épandage de fumier avant maïs avant le 15 mars,
  2. Épandage de lisier avant maïs avec pendillard ou avec enfouisseurs en pré-semis après le 10 avril ou sur prairie avec enfouisseurs (max 30m²/ha)
  3. Épandage avec pilotage de la fertilisation assistée avec modulation à la surface sur la base de cartographie parcellaire
  4. Épandage sans tonne
  5. Passage d’un retourneur d’andain pour le compostage de fumier
  6. Fauche en zone humide ou sur bande enherbĂ©e proche des cours d’eau

La subvention porte uniquement sur les parcelles situĂ©es dans le pĂ©rimètre du bassin versant algues vertes. La TVA reste Ă  la charge de l’exploitation.

Le dispositif de chantiers collectifs n’est pas cumulable avec le dispositif de paiement pour services environnementaux.

Les inscriptions, c’est maintenant!

C’est le moment de contacter votre ETA / CUMA pour dĂ©clarer vos surfaces Ă  semer AVANT LE 15 MAI !

CUMA du Plateau 06 8 25.99.31 SARL Le Gall 02 98 59 22 23
ETA Etes 02 98 59 45 96 ETA Rocuet 02 98 97 62 81
ETA Flatres 02 98 97 11 60 Societé Tanneau 02 98 97 23 34
ETA Gouiffes

ETA Derout

02 98 59 24 44

06 60 49 78 33

ETA Hemery

SARL Larzul

06 70 03 42 85

06 30 35 88 68

Suis-je éligible  ?

Je possède mon siège ou 3 ha dans le territoire de la Baie de la Forêt pour être éligible. Je consulte  la carte du territoire sur le site internet de CCA

La subvention porte uniquement sur les parcelles situĂ©es dans le pĂ©rimètre du bassin versant algues vertes. La TVA reste Ă  la charge de l’exploitation.

Calendrier 2023-2027 : les dates Ă  retenir!

Avant le 15 mai : Je m’inscris auprès des ETA / CUMA du dispositif. NĂ©anmoins votre ETA ou CUMA est peut participer au dispositif sur simple demande. Elle doit se faire connaĂ®tre de la coordination agricole du PLAV  – PLAV@CCA.BZH

Avant le 15 mars : Épandage de fumier sur maïs

Après le 10 avril : Épandage de lisier avec enfouisseurs en pré-semis de maïs

7 aoĂ»t : date butoir de semis prĂ©coce après orge d’hiver

22 aoĂ»t : date butoir de semis prĂ©coce après cultures d’Ă©tĂ©

10 octobre : date butoir de semis précoce après pomme de terre, maïs et légumes récoltés après le 10 septembre

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Carto’Mat la carte collaborative qui localise le matériel de désherbage mécanique en Bretagne

Plus de 300 structures équipées de matériel de désherbage mécanique

Carto’Mat est une carte collaborative qui localise le matĂ©riel de dĂ©sherbage mĂ©canique mobilisable en Bretagne. Elle est le fruit d’une collaboration Ă©troite avec les CUMA, les ETA et les Chambres d’agriculture de Bretagne. Grâce Ă  ce travail conjoint, Carto’Mat rĂ©fĂ©rence aujourd’hui plus de 300 structures Ă©quipĂ©es de matĂ©riel de dĂ©sherbage mĂ©canique.

Qui sont les contributeurs ?
– Les CUMA
– Les ETA
– Les producteurs bio et non bio, dĂ©sireux de faire profiter de leurs Ă©quipements et de leur expĂ©rience Ă  des producteurs voisins (entraide agricole, mise Ă  disposition)

Objectif

L’objectif de Carto’Mat est de faciliter l’accès à l’ensemble des outils de désherbage mécanique disponibles en Bretagne, dans les CUMA, dans les ETA ou chez des producteurs, bio et non-bio souhaitant faire bénéficier de leur matériel au plus grand nombre.

Son but est de simplifier la vie des producteurs. Une seule carte commune, la plus exhaustive possible et évolutive puisqu’elle va s’enrichir de nouveaux matériels au fil de l’eau.

Avantages

Pour les propriétaires de matériel, elle va permettre de :

  • Augmenter l’utilisation de matĂ©riels de plus en plus coĂ»teux
  • Mutualiser des outils qui sont peu utilisĂ©s Ă  travers l’entraide agricole

Pour les utilisateurs, elle va permettre :

  • De trouver rapidement du matĂ©riel près de chez soi
  • De tester diffĂ©rents matĂ©riels avant d’investir
  • A travers l’entraide agricole, de favoriser le dialogue entre producteurs et le transfert de pratiques

Nouveaux producteurs/CUMA inscrivez-vous sur la carte et mettez à disposition votre matériel

Producteurs essayez le désherbage mécanique avec du matériel disponible près de chez vous

Plus d’ informations en ligne https://www.agrobio-bretagne.org/expertise/desherbage-mecanique/

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Concertation publique sur le 7e programme d’action rĂ©gional (PAR7) relatif la Directive Nitrate

La DREAL lance la concertation prĂ©alable sur le 7e programme d’action rĂ©gional relatif Ă  la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole du 27 octobre au 10 dĂ©cembre. Elle se dĂ©roule sous l’Ă©gide de la Commission Nationale du DĂ©bat Public.

Informez-vous en participant aux webinaires de controverse (4, 8, 9 et 18 novembre 2021) et autres évènements prévus

La DREAL Bretagne vous invite Ă  relayer largement  le lien permettant d’accĂ©der au site dĂ©diĂ© : https://purpoz.com/consultation/programme-dactions-regional-nitrates-concertation-prealable/presentation/presentation

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Paiements pour Services Environnementaux 2021-2026

Le dispositif de Paiements pour Services Environnementaux ou PSE est conçu comme un rĂ©gime d’aides d’Etat financĂ© par l’Agence de l’Eau mais portĂ© localement par la collectivitĂ©.

Un dispositif de rémunération des agriculteurs pour services environnementaux rendus en Baie de la Forêt.

Le dispositif est liĂ© Ă  l’enjeu « eau » et plus particulièrement Ă  la rĂ©duction de la fuite des nitrates. Il a Ă©tĂ© co-construit avec des agriculteurs volontaires. Il comprend deux domaines d’intervention de l’agriculteur:

  • gestion du système de production agricole (mise en Ĺ“uvre de pratiques agricoles et d’itinĂ©raires techniques prĂ©sentant une cohĂ©rence systĂ©mique),
  • gestion de structures paysagères (l’effet des Ă©lĂ©ments du paysage, haie, bande enherbĂ©e ou fleurie, etc).

L’intégration de cette gestion dans le champ d’activité de l’agriculteur bénéficiant de PSE doit favoriser un changement de paradigme : les structures paysagères (haies, bosquets, mares…), précédemment perçues comme des contraintes pour l’activité agricole, doivent redevenir des éléments rémunérateurs.

L’action de l’agriculteur, dans chacun de ces deux domaines, peut se faire dans une logique de maintien de pratiques bĂ©nĂ©fiques Ă  l’environnement et d’entretien de l’existant, ou bien dans une logique d’Ă©volution, de transition et de crĂ©ation d’Ă©lĂ©ments nouveaux.

Dans le cadre du dispositif PSE, il est envisagé que les actions réalisées par les agriculteurs fassent l’objet de contrats pluriannuels de 5 ans avec le financeur.

Synthèse du dispositif PSE en Baie de la Forêt.

Éligibilité au dispositif de la Baie de la Forêt.

Pour être éligible les exploitations doivent être vierges de toute aide :

  • MAEC,
  • CAB,
  • MAB, engagement d’1 an il est possible de ne pas souscrire de Maintien Ă  l’AB au bout des 5 ans de conversion
  • Aides couplĂ©es, Paiement vert,
  • Programme opĂ©rationnel
  • L’entreprise ne doit pas ĂŞtre en difficultĂ©, ni ĂŞtre en anomalie vis-Ă -vis de la Directive nitrate

Vérifier l’éligibilité sur la carte. Il faut avoir son siège d’exploitation sur une des zones colorées ou 3ha.

 

Les exploitants ne peuvent pas modifier leurs engagements en cours pour souscrire au PSE. La DDTM sera sollicitée sur ces points.

Faire une simulation et une demande de PSE

https://pse-environnement.developpement-durable.gouv.fr/

Contact

  • AurĂ©lie Prot, coordinatrice agricole, aurelie.prot@cca.bzh
  • Dylan Le Corre, technicien agricole, dylan.lecorre@cca.bzh

 

Démonstration de désherbage mécanique

Deux démonstrations pour ce mois de juin !

Nicolas DAGORN du GAEC de Coat Kergunus Ă  TrĂ©gunc, la Chambre d’Agriculture, le GAB 29 et le bassin versant de la baie de ForĂŞt-Concarneau invitent les agriculteurs intĂ©ressĂ©s par le dĂ©sherbage mĂ©canique du maĂŻs Ă  une dĂ©monstration matĂ©riel et d’Outil d’Aide Ă  la DĂ©cision (OAD) appelĂ© « OPTIMAIS » qui se dĂ©roulera :

  1. Démonstration matériel :

Vendredi 18 juin 2021 Ă  14h
Lieu dit Kerouel à Trégunc
CorrdonnĂ©es GPS : 47.8571, -3.8658 – Plan d’accès ci dessous.
Animation : Paul LANDRAIN, Sophie BOURHIS et Olivier LABORDE-DEBAT, Conseillers en agronomie chambre d’agriculture de Bretagne

Au programme :
– DĂ©monstration de la bineuse Hatzenbichler avec guidage camera de l’entreprise TANNEAU.           – Echanges sur les conditions de rĂ©ussite du dĂ©sherbage mĂ©canique sur maĂŻs : Quels sont les stades de passage et avec quels matĂ©riels ? Comment rĂ©gler les matĂ©riels ? Quels sont les coĂ»ts ? Quelles sont les conditions Ă  rĂ©unir avant le semis ?                                                                          – PrĂ©sentation de l’accompagnement dĂ©sherbage mĂ©canique de la chambre d’agriculture : Desh’mĂ©ca.

Plus d’info avec Paul Landrain 07 89 67 22 26 ou paul.landrain@bretagne.chambagri.fr

  1. Démonstration OAD « OPTIMAIS »

DĂ©monstration en temps réél proposĂ©e par le GAB29. OPTIMAIS est un outil d’aide Ă  la dĂ©cision qui optimise vos passages afin d’amĂ©liorer la gestion des adventisses de manière efficaces sans herbicide. Le lieu et le jour vous seront communiquĂ©s 2/3 jours avant la dĂ©monstration. Je vous remercie de vous inscrire si vous ĂŞtes intĂ©rĂ©ssĂ©.

Plus d’info avec Yann Evenat 07 66 51 03 88 ou y.evenat@agrobio-bretagne.org.

Groupe d’Ă©changes : des lĂ©gumes industries dans la rotation cĂ©rĂ©alière

Patrick Gouiffès, exploitant pour l’EARL du Bio pour mon Nid, vous invite le mardi 15 juin Ă  14h au lieu dit de Goarlot pour un temps d’Ă©change sur l’introduction de lĂ©gumes industrie dans la rotation cĂ©rĂ©alière.

Au programme :

  • historique de la culture de lĂ©gumes industrie sur
    la ferme,
  • rotations,
  • itinĂ©raires techniques,
  • fertilitĂ© des sols et apports organiques,
  • choix des parcelles (pente, profondeur, cailloux…),
  • tour du matĂ©riel

Animation: Caroline Chavrier et Yann Evenat du GAB 29

TĂ©lĂ©charger  l’invitation ici => plaquettePO_legIndus.pdf (93 tĂ©lĂ©chargements) ]

RĂ©gĂ©nĂ©rer ma prairie sans la dĂ©truire, c’est possible!

Une prairie vieillissante ou sur-pâturĂ©e devient improductive. Si le labour est possible pour la renouveler, il entraĂ®ne des pertes d’azote importantes qui nuisent Ă  la qualitĂ© de l’eau. « Comment l’Ă©viter ? » et « Si le labour est impossible, comment semer ? »

Parcelle abîmée par les hannetons

Pratiquer le sur-semis de prairie est une solution qui permet de semer des graines d’espèces et de variĂ©tĂ©s d’intĂ©rĂŞt qui vont rĂ©gĂ©nĂ©rer la prairie sans la retourner, ni mĂŞme la dĂ©truire, pour un coĂ»t modĂ©rĂ©.

Le lundi 21 septembre l’entreprise GRANDIN est venue faire une dĂ©monstration Ă  l’EARL du Vern sur deux de ses prairies : l’une vieille de 13 ans et l’autre très abimĂ©e en raison de la prĂ©sence de larves de hanneton. Florent Cotten de PATURESENS a expliquĂ© l’intĂ©rĂŞt de cette technique et les inconvĂ©nients. « L’objectif est d’amĂ©liorer le rendement des prairies, sans avoir recours au labour. » En parallèle JĂ©rĂ©my Puesch, agriculteur Ă  Saint Thurien est venu tĂ©moigner de son acquisition il y a dĂ©jĂ  1 an, le GreenMaster. Il se dit satisfait de cet outil et rĂ©alise dĂ©jĂ  quelques sur-semis chez des agriculteurs du secteur.

Deux mois plus tard, quels résultats ? La réponse en photo.

Au cours des 2 mois passés, on peut conclure que la parcelle ayant reçu un sur-semis a retrouvé une belle densité de couverture.

 

Mesures Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC) et aides Bio

Les mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) et aides bio souscrites depuis 2016 sur notre territoires sont arrivées à échéances. Lors de votre déclaration PAC 2021 vous pourrez faire le choix de prolonger ou de contractualiser une nouvelle MAEC.

Voici la liste des mesures qu’il est proposĂ© d’ouvrir en 2021 pour 1 an ou 5 ans.

  • Liste des mesures ouvertes pour 1 an
Mesures Libellés Montant Plafond  
API Amélioration du potentiel pollinisateur des abeilles 21 ruches/an 11 000 € Ouvert à tout le territoire PAEC
AR01 entretien des arbres isolés et/ou en alignement 19,80€ arbres/an 5 000 €
HA_01 entretien des haies 0,90€ ml/an 5 000€
HA_03 entretien des haies arborescentes 3,50€ ml/an 5 000€
HE_01 gestion de l’herbe par pâturage limitĂ© 56,58€ ha/an 5 000€
HE_02 gestion de l’herbe par retard de fauche 222,86€ ha/an 5 000€
HE_04 absence de fertilisation et réduction de la pression au pâturage 159,90€ ha/an 5 000€ zones Natura 2000 de Trévignon et Mousterlin et les communes ZAP Biodiversité
HE_05 absence de fertilisation et gestion de l’herbe par la fauche 326,18€ ha/an 5 000€
HERBE_10 absence de fertilisation 103,32€ ha/an 5 000€
HERBE_11 amélioration de la gestion pastorale 75,44€ ha/an 5 000€
HERBE_12 maintien de l’ouverture et absence de fertilisation 122,40€ ha/an 5 000€
MAB maintien en agriculture biologique   12 000 € Ouvert Ă  tout le territoire PAEC
PRM protection des races menacées de disparition 200€ UGB/an 6 000 €
SPM 1 mesure système  polyculture élevage ruminants 12 % maïs 70 % herbe – Maintien 180€ ha/an 11 000 €
SPM 2* mesure système  polyculture élevage ruminants 18 % maïs 65 % herbe – Maintien 160€ ha/an 10 000 € exploitation en BVAV
SPM 3* mesure système polyculture élevage ruminants 28 % maïs 55 % herbe – Maintien 110€ ha/an 9 000 €

*Prolongation de 2020/ Pas de nouveaux engagements en 2021 sauf aux exploitations en BVAV

  • Liste des mesures ouvertes pour 5 ans
Mesures Libellés Montant Plafond  
CAB conversion Ă  l’agriculture biologique   15 000 € Ouvert Ă  tout le territoire PAEC
GC_04 mise en place d’un couvert herbacĂ© pĂ©renne 366€ ha/an 5 000€
GC_05 mise en herbe et absence de fertilisation 450€ ha/an 5 000€ zones Natura 2000 de Trévignon et Mousterlin et les communes ZAP Biodiversité
HE_08 ouverture de milieu 190,32€ ha/an 5 000€
SPE1 mesure système polyculture élevage ruminants 12 % maïs 70 % herbe – Evolution 210€ ha/an 11 000 € Ouvert à tout le territoire PAEC
SPE2 mesure système  polyculture élevage ruminants 18 % maïs 65 % herbe – Evolution 190€ ha/an 10 000 €
SPE3 mesure système  polyculture élevage ruminants 28 % maïs 55 % herbe – Evolution 140€ ha/an 9 000 €
SPE9 mesure système polyculture élevage monogastriques 140€ ha/an 9 000 €

 

Vous avez la possibilitĂ© de faire appel Ă  nos prestataires agréés pour la constitution d’une MAEC via l’accompagnement individualisĂ© « Optimisation environnementale » – plus d’info ici

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Animation Collective : Comment aller vers un pâturage performant avec un système rentable ?

Les éleveurs du bassin versant se regroupent dans leur ferme pour échanger collectivement sur la gestion technique du pâturage, identifier les points clés pour augmenter la part d’herbe pâturée sur l’exploitation et améliorer la rentabilité du système.

Bien sûr il y a beaucoup d’autres enjeux comme la recherche d’une meilleure autonomie azotée par les légumineuses, améliorer la pérennité des pâtures, la réduction de la charge de travail en saison, remettre les éleveurs au cœur de leur système pour que chacun soit autonome dans ses décisions techniques.

 

Optimiser la photosynthèse en respectant le cycle des plantes

Mieux valoriser ses prairies, cela ça veut dire connaitre le fonctionnement des plantes pour savoir comment optimiser son potentiel herbager.

La formation a débuté en salle pour acquérir les bases nécessaires à la compréhension des principes clés du pâturage de précision. Appréhender comment les plantes fonctionnent et le comportement des animaux au pâturage permet de comprendre par soi-même quelle gestion appliquée derrière.

 

Mettre en place un système de pâturage cohérent sur chaque ferme

Pour l’éleveur, l’enjeu est de valoriser l’herbe sur l’exploitation pour réduire son coût de production et mieux gagner sa vie. Mais pour pleinement valoriser ce potentiel herbager, cela nécessite une infrastructure efficiente et réfléchie en amont.

Afin d’échanger sur cette thématique, une visite de ferme a été organisé début septembre chez Yannick Rouat à Riec sur Belon (800 mm). Yannick a complètement changé son système en trois ans vers du pâturage de précision. Les 75 laitières et la suite pâturent maintenant sur près de 70 ha, dont 20 ha en flore d’été typée luzerne. Lors de la visite, nous avons pu observer l’infrastructure mise en place (paddock 24H pour les VL, système couloir pour les génisses), ainsi sur la gestion saisonnière, ce qui a permis de passer d’un rendement herbe 6-7 TMS/ha à 10 TMS/ha et ainsi de fermer le silo 5 mois (jusque septembre).

 

Une gestion saisonnière efficace pour suivre ses prairies et gérer la qualité

Par une meilleure gestion herbagère on se rend compte que l’herbe peut pousser toute l’année avec des dynamiques différentes selon les saisons. Pour valoriser pleinement son herbe, le suivi régulier de ses prairies est indispensable pour réajuster la stratégie et anticiper chaque variation de pousse de l’herbe au cours de la saison !

Les éleveurs se retrouvent aux moments clés de la saison (déprimage, pleine pousse, ralentissement estival, pâturage automnal et hivernal) dans les différentes fermes du groupe. Le tour des prairies permet de faire le point sur la qualité de la flore pour chaque parcelle, la qualité de pâturage, la dynamique de pousse et ainsi réajuster la rotation au pâturage pour offrir de la qualité aux animaux.

Afin de travailler en autonomie au sein de son système de pâturage, nous utilisons différents outils de mesures afin que chaque éleveur puisse trouver un outil de suivi adapté à sa ferme et à son organisation de travail.

Des prochaines rencontres en ferme sont programmĂ©es avec le groupe. Pour rejoindre le groupe contacter AurĂ©lie Prot – coordinatrice agricole – .aurelie.prot@cca.bzh