Le guide du SAGE Sud Cornouaille vient de paraître !

Elaboré avec l’appui de l’APPCB (Assemblée Permanente des Présidents de CLE de Bretagne), le guide du SAGE Sud Cornouaille vient de paraître.

Destiné aux élus et décideurs locaux ainsi qu’aux membres de la Commission Locale de l’Eau, ce guide a pour vocation d’expliquer le rôle et le fonctionnement d’un SAGE ainsi que l’organisation des compétences de l’eau à l’échelle du territoire.

Télécharger le Guide du SAGE Sud Cornouaille

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Projet de SDAGE Loire Bretagne 2022-2027

Le jeudi 22 octobre 2020, le comitĂ© de bassin Loire-Bretagne a adoptĂ© le projet de schĂ©ma directeur d’amĂ©nagement et de gestion des eaux (Sdage) 2022-2027 et son programme de mesures. Il sera ensuite soumis Ă  la consultation du public et des assemblĂ©es Ă  partir du 15 fĂ©vrier 2021.

Le Sdage et son programme de mesures sont des documents de planification dans le domaine de l’eau. Ils définissent, pour une période de 6 ans les grandes orientations pour garantir la gestion de l’eau et la préservation des milieux aquatiques, l’atteinte des objectifs fixés par l’Europe et les actions à conduire sur le terrain.

Les documents sont consultables en ligne ci-dessous :

Les trois documents sont disponibles à partir du lien suivant dans le site Données et documents, de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.

Sinon ils peuvent ĂŞtre tĂ©lĂ©chargĂ©s et lus directement dans calamĂ©o (liens ci-dessous) :

Projet de Sdage 2022-2027

Projet de Programme de Mesures 2022-2027

Projet de documents d’accompagnement Sdage 2022-2027

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Nouvelles élections au sein de la Commission Locale de l’eau

Suite aux dernières élections municipales, la Commission Locale de l’Eau, qui pilote la mise en œuvre du SAGE Sud Cornouaille, s’est réuni le 7 janvier 2021 en mairie de Fouesnant pour procéder à son installation et à l’élection de son exécutif.

La Commission Locale de l’Eau

L’eau est l’affaire de tous. Pour la gĂ©rer collectivement, la Commission Locale de l’Eau (CLE) associe tous les acteurs de l’eau : Ă©lus bien sĂ»r mais aussi usagers – pĂŞcheurs, agriculteurs, associations environnementales… – et services de l’État. Elle est chargĂ©e de l’élaboration, de la mise en Ĺ“uvre et du suivi du SchĂ©ma d’AmĂ©nagement et de Gestion des Eaux (SAGE).

La CLE du SAGE Cornouaille est composée de 22 membres répartis en 3 collèges :

  • 11 reprĂ©sentants des Ă©lus : conseillères rĂ©gionale et dĂ©partementale, reprĂ©sentants des EPCI
  • 6 reprĂ©sentants des usagers : chambres consulaires, fĂ©dĂ©ration de pĂŞche, associations environnementales et de consommateurs, etc …
  • 5 reprĂ©sentants de l’Etat et de ses Ă©tablissements publics : PrĂ©fectures, Agence de l’Eau, Agence RĂ©gionale de SantĂ©, Office Français de la BiodiversitĂ© (OFB)

La présidence et les membres du Bureau

Le Président et les 2 Vice-présidents de la précédente mandature ont été réélus :

  • PrĂ©sident de la CLE : Roger Le Goff, prĂ©sident de la CommunautĂ© de communes du Pays Fouesnantais
  • 1er Vice-prĂ©sident : Guy Pagnard, Vice-prĂ©sident Ă  Concarneau Cornouaille AgglomĂ©ration
  • 2ème Vice -prĂ©sident : Daniel Hanocq, Vice-prĂ©sident Ă  QuimperlĂ© CommunautĂ©

Les membres du Bureau de la CLE (composé de 15 membres) ont également été désignés comme suit :

Collège des élus (8 membres) :

  • GaĂ«l LE MEUR, Conseillère rĂ©gionale de Bretagne
  • Nicole ZIEGLER, Conseillère dĂ©partementale du Finistère
  • Roger LE GOFF, PrĂ©sident de la CommunautĂ© de communes du Pays Fouesnantais
  • Christian RIVIERE, Vice-prĂ©sident de la CommunautĂ© de communes du Pays Fouesnantais
  • Guy PAGNARD, Vice-prĂ©sident de Concarneau Cornouaille AgglomĂ©ration
  • Marc BIGOT, Vice-prĂ©sident de Concarneau Cornouaille AgglomĂ©ration
  • Daniel HANOCQ, Vice-prĂ©sident de QuimperlĂ© CommunautĂ©
  • Jean Claude QUENTEL, Elu communautaire de QuimperlĂ© CommunautĂ©

Collèges des usagers (4 membres)

  • Jean Michel LE BRETON, Chambre d’Agriculture du Finistère
  • Hubert MEIGNEN, Eau et Rivières de Bretagne
  • Charles NOBLET, FĂ©dĂ©ration de pĂŞche du Finistère
  • FrĂ©dĂ©ric de CARMOY, reprĂ©sentant des propriĂ©taires fonciers

Collèges des représentants de l’Etat (3 membres)

  • Le PrĂ©fet du Finistère
  • Le reprĂ©sentant de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne (AELB)
  • Le reprĂ©sentant de Office Français de la BiodiversitĂ© (OFB)

Plus d’informations

Découvrez le trombinoscope des membres de la Commission Locale ainsi que  de l’équipe d’animation du SAGE.

Téléchargez le guide de présentation du SAGE Sud Cornouaille

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Aide au renouvellement des agroéquipements nécessaires à la transition agro-écologique

Le plan de relance prévoit un accompagnement de la modernisation des exploitations agricoles avec en particulier, une aide aux investissements en matériels nécessaires à la transition agro-écologique.

L’objectif est de rĂ©duire (voire substituer) ou d’amĂ©liorer l’usage des intrants (produits phytosanitaires, effluents, fertilisants) et dĂ©rives de produits phytopharmaceutiques au travers de l’investissement technologique permettant de rendre l’agriculture française plus moderne et compĂ©titive.

Demandeurs Ă©ligibles

  • les exploitants agricoles Ă  titre principal,
  • les GAEC, les EARL, les SCEA,
  • les exploitations des lycĂ©es agricoles,
  • les ETA
  • Les CUMA et GIEE sont Ă©ligible s’ils sont formĂ©s exclusivement d’agriculteurs.

Matériels éligibles correspondent :

  • les buses permettant de rĂ©duire la dĂ©rive
  • les Ă©quipements d’application des produits phytopharmaceutiques permettant de rĂ©duire la dĂ©rive de pulvĂ©risation
  • les Ă©quipement de substitution Ă  l’usage de produits phytosanitaires
  • le matĂ©riel d’Ă©pandage de fertilisants
  • le matĂ©riel de prĂ©cision

Taux d’aide est fixĂ© Ă  :

  • 20% du coĂ»t HT des investissements en matĂ©riel de prĂ©cision
  • 30% du coĂ»t HT des investissements de rĂ©duction de la dĂ©rive de produit phyto et de matĂ©riel d’Ă©pandage de fertilisants
  • 40% du coĂ»t HT des investissements en Ă©quipement de substitution Ă  l’usage de produits phytosanitaires

Plafond des dépenses

Le plafond est fixé à 2 000 € minimum et 40 000 € HT maximum sauf pour les CUMA dont le plafond est fixé à 150 000 € HT maximum.

Téléprocédure

La téléprocédure est ouverte à partir du 4 janvier 2021 sur le site de France Agri-Mer :

https://www.franceagrimer.fr/Accompagner/PLAN-DE-RELANCE/Aide-au-renouvellement-des-agroequipements-necessaires-a-la-transition-agro-ecologique

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Ne rien jeter, la mer commence ici !

Avec « Ici commence la mer Â», adoptez des gestes simples pour prĂ©server l’eau

Dans le cadre du SAGE Sud Cornouaille, Concarneau Cornouaille AgglomĂ©ration et ses communes poursuivent leur engagement en faveur de la qualitĂ© des eaux en installant, devant les grilles de rĂ©cupĂ©ration des eaux pluviales, un clou gravĂ© « Ne rien jeter, la mer commence ici Â». Un moyen très explicite de rappeler que les dĂ©chets jetĂ©s près des avaloirs d’eaux pluviales finissent directement Ă  la rivière, puis Ă  la mer.

Les avaloirs d’eaux pluviales ne sont pas des poubelles

Contrairement aux idĂ©es reçues, les grilles d’avaloirs ne sont pas des bouches d’égout. Elles sont raccordĂ©es aux rĂ©seaux d’eaux pluviales qui rejoignent directement les rivières puis la mer. Ainsi les mĂ©gots et autres dĂ©chets (dĂ©jections animales, solvants, peintures et autres dĂ©chets plastiques) jetĂ©s près des avaloirs d’eaux pluviales filent directement Ă  la mer sans ĂŞtre traitĂ©s en station d’épuration. « Beaucoup de personnes pensent que c’est le tout Ă  l’égout (cuisine, salle d’eau, WC, etc.) alors que c’est du pluvial (toitures, routes, parkings, etc.) qui transite directement vers la mer via un rĂ©seau de canalisation Â».

Près de 200 clous urbains installés en 2020

Avec près de 220 km de réseaux d’eaux pluviales et près de 6 500 grilles et avaloirs recensés sur le territoire de Concarneau Cornouaille Agglomération, les conséquences sur la qualité des eaux et sur ses usages (baignade, conchyliculture et pêche à pied) peuvent être importantes.  « Un mégot peut ainsi contaminer jusqu’à 500 litres d’eau et mettre 5 ans pour se désagréger en mer … ». Près de 80% des déchets retrouvés en mer sont d’origine terrestre. 

Concarneau Cornouaille AgglomĂ©ration et la CommunautĂ© de communes du Pays Fouesnantais ont dĂ©cidĂ© de se lancer dans l’opĂ©ration « Ici commence la mer Â» dĂ©jĂ  initiĂ©e sur d’autres communes littorales (Vannes, Brest et Quimper notamment). Près de 200 clous urbains vont ĂŞtre installĂ©s en 2020 sur les communes littorales entre Fouesnant et Pont-Aven (Fouesnant, La ForĂŞt Fouesnant, Concarneau, TrĂ©gunc, NĂ©vez et Pont-Aven) sur des endroits stratĂ©giques. En 2021, cette dĂ©marche sera Ă©tendue aux autres communes du territoire.

Les bons gestes à adopter ? Ne plus jeter ses déchets dans la rue, mais à la poubelle.

Le coĂ»t de l’opĂ©ration s’élève Ă  15 000 € TTC pour 200 plaques. Elle est financĂ©e par Concarneau Cornouaille AgglomĂ©ration et la CommunautĂ© de communes du Pays Fouesnantais ainsi que par l’Agence de l’Eau Loire Bretagne.

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RĂ©union d’Ă©changes sur le volet rĂ©glementaire du contrat de progrès

Une rĂ©union d’Ă©changes avec les administrations responsables des contrĂ´les rĂ©glementaires s’est tenue le mercredi 18 juin Ă  Saint Yvi. L’objectif Ă©tait de faire le bilan des 2 premières campagnes et de rĂ©pondre aux questions des exploitants concernĂ©s

Pourquoi des contrôles Directives Nitrates plus réguliers dans la zone Lesnevard amont et Moros amont ?

Dans le Plan de lutte contre les algues vertes (PLAV 2), il est prévu en Baie de la Forêt une implication plus forte de l’Etat au sein d’un volet réglementaire. Ce volet prévoit, à la demande des élus locaux, davantage de contrôles au titre de la directive nitrate sur les sous-bassins versants les plus impactant. Ainsi les 90 exploitations de ces 2 sous-bassins versants sont systématiquement contrôlées. En 2018, un courrier d’information a été adressé à chacune d’entre-elles pour l’expliquer.

Quel lien entre le reliquat post-absorption effectué chez moi et le contrôle directive nitrate?

Le reliquat post-absorption (RPA) est réalisé environ 40 jours après la floraison du maïs. Il permet de connaître la quantité d’azote minéral restant dans le sol lorsque la culture de maïs ne l’absorbe plus. C’est donc un indicateur du risque potentiel de fuite d’azote dans l’eau sous forme de nitrate.

Un référentiel agronomique régional (2009) de la Chambre d’agriculture de Bretagne et de l’INRA détermine le protocole de prélèvement de sol pour le RPA. Il doit être effectué en diagonale sur la parcelle et dans différents horizons (idéalement 3 selon la profondeur du sol).

RPA et risques de pollutions diffuses :

RPA Risque de pollution RĂ©sultats 2018 RĂ©sultats 2019
< 60 kg N /ha faible 56% des parcelles 38% des parcelles
60 à 120 kg N / ha avéré 28% des parcelles 44% des parcelles
> 120 kg N / ha Très important 16% des parcelles 18% des parcelles

MOYENNE
  63,3 kgN/ha 83,0 kgN/ha

MEDIANE
  49,1 kgN/ha 79,4 KgN/ha

Une sur-fertilisation est cause plausible pour les RPA les plus élevés (>150% de la médiane). La DDTM rappelle que le RPA n’est qu’un indicateur.  Seul un contrôle des pratiques de fertilisation (règles de la directive Nitrates) permettra de déterminer s’il y a eu sur-fertilisation ou non

Une trentaine de participants : exploitants, conseillers, coopérative, municipalité

Contrôle Directive Nitrate : déroulé, suites possibles et bilan

  • il existe une charte rĂ©gionale de 2017 dans l’intĂ©rĂŞt du contrĂ´lĂ© et du contrĂ´leur prĂ©cisant leurs droits et devoirs respectifs
  • les documents administratifs (PPF, CEP, …) seront Ă  transmettre en amont du contrĂ´le pour rĂ©duire sa durĂ©e
  • les contrĂ´les directive nitrates montrent que 70 % des exploitations contrĂ´lĂ©es ont des pratiques qui n’entraineraient pas de sur-fertilisation. A l’inverse, 30% ont une marge de progrès certaine, dont 21% dans le dĂ©lai de la campagne suivante (arrĂŞtĂ© de mise en demeure). Le nombre de cas plus « problĂ©matique » sur le fond est infĂ©rieur Ă  10%.

Signification des décisions suite au contrôle

Équilibre de la fertilisation Décision Signification Proportion sur 2018-2019
Effective Conforme Pas de sur-fertilisation constatée 43%
Léger dépassement Rappel à réglementation Rappel que la dose doit être < dose du GREN 27%
Dépassement avéré Arrêté de mise en demeure Remise en conformité pour la campagne suivante 21%
DĂ©passement certains RelevĂ© d’infraction 5eme classe Amende 500€ ou formation 8%
  Délit Amende de 1500€ 1%

Globalement le bilan est assez positif car 71 % des exploitations ne présentent pas d’anomalies majeures vis-à-vis de la directive nitrate. 29 % présentent donc des marges de progrès pour atteindre les objectifs de PLAV. Le sous-bassin versant du Moros est celui qui présente la marge de progrès la plus importante. En effet, 1 exploitation sur 4 est totalement conforme à la directive nitrate. Un accompagnement individuel gratuit par les prestataires agréés à la gestion de l’azote ou à l’optimisation environnementale liée à un projet structurant peuvent éclairer
plus précisément les anomalies constatées lors du contrôle notamment sur l’origine et les solutions techniques envisageables pour l’exploitant.

 

Contrat de Progrès : le respect des exigences du programme d’action rĂ©gional de la Directive Nitrates

Rechercher l’équilibre de la fertilisation azotée

Le 6eme programme d’action rĂ©gional de 2018 (PAR 6) prĂ©voit une bonne gestion de la fertilisation azotĂ©e chez tous les acteurs agricoles. L’équilibre de la fertilisation azotĂ©e doit ĂŞtre respectĂ©e, selon les recommandations du Groupe RĂ©gional d’Expertises Nitrates (GREN), pour rĂ©duire le risque de pollution des eaux par les nitrates. Il s’agit de l’équilibre entre les besoins prĂ©visibles en azote de la culture et les apports d’azote de toute nature (effluents d’élevage, engrais minĂ©raux, fournitures du sol…).

Apporter « la juste dose » d’azote au bon moment!
Ce que dit l’arrêté du GREN

http://draaf.bretagne.agriculture.gouv.fr/Arrete-du-17-juillet-2017

Pour le calcul du besoin en azote des cultures, doivent ĂŞtre pris en compte :

  1. des objectifs de rendement réalistes (moyenne des rendements réalisés sur l’exploitation, pour des conditions comparables de sol au cours des cinq dernières années, en excluant la valeur maximale et la valeur minimale) ; à défaut, utiliser les rendements prévisionnels en Bretagne fournis par l’arrêté GREN (voir annexes 3 et 12) ;
  2. l’azote apporté par les effluents d’élevage ;
  3. l’azote apporté par les fournitures du sol.

Je peux m’aider d’Outils d’Aide Ă  la DĂ©cision (Farmstar, N-tester, Jubil, Hydro N Sensor, DrĂ´ne image,…) pour apporter l’azote au plus près des besoins des plantes

Identifier les pratiques agricoles favorisant le développement des algues vertes

MĂ©andre sur le Moros

Au bilan du premier plan de lutte contre les algues vertes, Lesnevard amont et le Moros-Minaouët amont se sont avérés être les 2 sous-bassins versants du périmètre algues vertes les plus contributeurs en nitrate dans les eaux. Il a donc été prévu que le second plan de lutte contre les algues vertes permette d’identifier les pratiques agricoles les plus impactantes par des contrôles pédagogiques par les services de l’Etat : la Direction Départementale des Territoire et de la Mer et la Direction Départementale de la Protection des Populations. A ce titre, 100% des exploitations présentes dans ces 2 sous-bassins sont contrôlées entre 2018 et 2021, selon les exigences du programme d’action régional de la Directive Nitrates

Mon exploitation est contrôlée

  • Je prĂ©pare les documents demandĂ©s dans le courrier que j’ai prĂ©alablement reçu (Plan prĂ©visionnel de fumure, le cahier de fertilisation,..)
  • Je peux me faire accompagner par mon conseiller. C’est fortement recommandĂ©.
  • Je consulte la charte du contrĂ´leur et du contrĂ´lĂ© afin de vĂ©rifier mes droits et mes devoirs
    Charte disponible sur le site de la DDTM

Que dit la Charte du contrôleur et du contrôlé?

Le contrôle des exploitations agricoles permet de démontrer que l’agriculteur d’aujourd’hui répond aux règles et normes en matière de santé publique, protection de l’environnement, bien-être animal, droit du travail. C’est pourquoi le contrôle n’est pas une démarche à charge contre l’agriculteur mais bien au contraire un relevé objectif de la situation de l’exploitation qui peut contribuer à des démarches de progrès.

L’exploitant s’engage à être présent pendant toute la durée du contrôle ou à se faire faire représenter.

En cas de comportement ou de paroles déplacées de la part :

  • du contrĂ´lĂ©, l’autoritĂ© coordinatrice des contrĂ´les adresse au contrĂ´lĂ© un courrier de rappel de la charte;
  • du contrĂ´leur, l’agriculteur signale les faits au service environnement de la chambre d’agriculture de son dĂ©partement.

A savoir : En cas d’obstruction au bon déroulement du contrôle, le refus de contrôle est constaté par un procès verbal. Il est alors transmis au Procureur de la République qui peut donner des suites judiciaires, ordonner une suppression de la totalité des aides de la PAC et, selon la gravité des faits commis ou des propos tenus par la personne contrôlée, enregistrer le dépôt d’une plainte.

Droits & Devoirs du contrôlé

Droits & Devoirs du contrĂ´leur

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Faire son semis de couverture du sol par une ETA ou une CUMA

Cette année les ETA et CUMA poursuivent leur action d’implantation des couverts sur les parcelles d’exploitants agricoles située dans le périmètre du plan de lutte contre les algues vertes. Le semis après céréales est la pratique la plus répandue mais vous avez également la possibilité de réaliser un semis sous maïs et un semis après légumes.

Implanter de couverts vĂ©gĂ©taux pour limiter les fuites d’azote

L’avantage de cette action est de libérer l’exploitant de la charge de travail supplémentaire induite par la couverture des sols en hiver. Rappelons que l’implantation de couvert végétaux est obligatoire pour la saison hivernale selon la Directive Nitrate afin de limiter les fuites d’azote dans l’eau.

Une pratique indispensable à l’agriculture pour la gestion de l’azote à la parcelle

En effet, les sols doivent être couverts en hiver et présente un véritable intérêt agronomique. En agriculture de conversation, en agriculture biologique ainsi qu’en technique culturale sans labour (TSL) c’est une pratique agronomique clé. L’agriculture conventionnelle y trouve aussi un véritable intérêt car un couvert bien géré permet :

  • limiter les fuites de nitrates,
  • amĂ©liorer l’autonomie en azote du système,
  • limiter le dĂ©veloppement des adventices,
  • favoriser l’activitĂ© biologique et donc rendre disponible la matière organique du sol,
  • stocker de la matière organique dans le sol,
  • limiter les besoins d’entretien en amendements basiques,
  • assurer parfois une rĂ©colte de fourrage supplĂ©mentaire (culture dĂ©robĂ©e).

Des essais en Bretagne qui confirment l’intérêt d’implanter un couvert

Plus une plante se développe, plus elle absorbe de l’azote et plus les fuites de nitrates sont réduites (azote non lixivié). L’azote sera donc piégé par la plante de couverture du sol en plus grande quantité si le semis est réalisé tôt.


Source : Bertrand Decoopman, Chambre d’Agriculture de Bretagne

Le couvert piège de l’azote par ses parties aériennes mais pas seulement. Il est aussi piégé par les racines. Le graphique ci-contre montre, suite des essais de couverts par la Chambre d’Agriculture de Bretagne, que la quantité d’azote piégé n’est pas simplement due à celle contenue dans les parties aériennes de la plante à la mi-novembre (54,9 unités d’azote). Elle doit prendre en compte aussi des réorganisations d’azote dans les racines (74,3 unités d’azote). On réduit donc ici de 98 unités d’azote la perte d’azote pour la parcelle et donc on réduit d’autant la fuite de nitrate vers l’eau.

Source : Bertrand Decoopman, Chambre d’Agriculture de Bretagne

Un chantier financé depuis 2017

Liste des ETA et CUMA du dispositif Ă  contacter avant le 15 mai.

CUMA du Plateau

06.88.25.99.31

ETA Le Gall

02.98.59.22.23

ETA Etes

02.98.59.45.96

ETA Rocuet

02.98.97.62.81

ETA Flatres

02.98.97.11.60

SARL du Treff

02.98.97.23.34

ETA Gouiffes

02.98.59.24.44

ETA Hemery

06.70.03.42.85

ETA Derout

06.60.49.78.33

SARL Larzul

06.30.35.88.68

ETA Jacq Gestin

06.48.92.64.61

 

 

Quels semis entrent dans le dispositif ?

  • Le semis sous maĂŻs après l’implantation du maĂŻs, le semis de RGI associĂ© au trèfle blanc ou Ă  un vesce ou un colza, voire d’autre cultures se dĂ©veloppe parallèlement au maĂŻs sans entrer en compĂ©tition avec lui. Ainsi Ă  l’automne, une prairie est en cours d’implantation et peut dĂ©jĂ  ĂŞtre pâturĂ©e.

  • Le semis de couvert prĂ©coce après cĂ©rĂ©ales, cultures d’étĂ©, pommes de terres ou lĂ©gumes. Selon la culture en place, la fenĂŞtre d’implantation ainsi que la date limites sont variables :

Culture en place Fenêtre d’implantation après la récolte Date limite d’implantation
Orge d’hiver Entre 2 et 15  jours 7 août
Autres céréales ou cultures d’été Entre 2 et 15 jours 22 août
Pommes de terres ou légumes récoltés après le 10 septembre Entre 2 et 5 jours 10 octobre

A noter que dans tous les cas, la semence et la TVA reste à la charge de l’agriculteur. Le financement de ces prestations est un bon levier pour tester des techniques qui font leurs preuves en termes de rétention d’azote.

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Être accompagné individuellement et gratuitement par un organisme agréé

Accompagnements individuels :
Un conseil technique gratuit pour répondre à vos questions

Chaque année, les accompagnements individuels sont sollicités par les agriculteurs du bassin versant algues vertes afin de bénéficier de temps de conseils par un organisme de conseils agricoles agréé. Ces temps de conseil sont gratuits et permettent de répondre aux problématiques de l’exploitation sur des sujets comme l’amélioration des pratiques agricoles de l’exploitation sur le plan agronomique et environnemental mais aussi du point de vue de l’ergonomie du travail.

Selon les besoins et les systèmes de chacun, vous pouvez solliciter différents accompagnements possibles :

Des accompagnements techniques qui se concentrent sur des thématiques particulières

  • La gestion de l’azote
  • La gestion de l’azote pour les cultures de lĂ©gumes
  • La gestion de l’inter-culture Ă  l’automne
  • La gestion de l’herbe

Des accompagnements qui prennent en compte l’exploitation agricole dans son ensemble

  • Optimisation environnementale liĂ©e Ă  un projet structurant (rĂ©flexion autour du dimensionnement d’un bâtiment, la gestion intĂ©grĂ©e de l’azote sur l’exploitation,… )
  • Le diagnostic agro-environnemental, qui est une prise de recul sur le système Ă  un temps t.
  • Accompagnement pour une Ă©volution de système d’exploitation (rĂ©flexion autour de l’agriculture biologique, de la labellisation, du passage en système herbager,…)

CONTACTS

Les techniciens référents des structures agréées à contacter pour dispenser ces accompagnements .

ALTEOR Environnement Christelle Stéphan

Philippe Levarlet
02 98 95 08 16


02 98 95 08 16
christelle.stephan@alteor-environnement.com

philippe.levarlet@alteor-environnement.com
BCEL Ouest Pierrick Coignard 06 07 62 31 66 pierrick.coignard@bcel-ouest.fr
CAPINOV Anais Queinnec

SĂ©bastien Dandec
06 07 25 11 72

06 63 37 20 29
anais.queinnec@capinov.fr

sebastien.dantec@capinov.fr
CER France Amélie Le Hir 02 98 53 24 24 alehir@29.cerfrance.fr
Chambre d’Agriculture HervĂ© Le Goff 06 74 09 32 13 herve.legoff@bretagne.chambagri.fr
GAB29 JĂ©rĂ´me Le Pape 06 71 27 25 30 j.lepape@agrobio-bretagne.org
Coopérative Le Gouessant Agnès Guy 06 07 32 42 02 agnes.guy@legouessant.fr
PatureSens Florent Cotten 07 71 23 14 94 florent@paturesens.com

Liste des accompagnements par organismes conseils agréés :

  CER France ALTEOR Environnement BCEL Ouest CAPINOV Chambre d’Agriculture de Bretgane CoopĂ©rative Le Gouessant GAB29 Le RĂ©seau CohĂ©rencePatureSens
Diagnostic agro-environnemental   Ăľ   Ăľ Ăľ Ăľ Ăľ Ăľ
Accompagnement pour une Ă©volution du système d’exploitation   Ăľ Ăľ Ăľ Ăľ   Ăľ Ăľ Ăľ
Optimisation environnementale liĂ©e Ă  un projet structurant   Ăľ Ăľ Ăľ Ăľ   Ăľ Ăľ
Accompagnement technique Ă  la gestion de l’herbe   Ăľ Ăľ Ăľ Ăľ   Ăľ Ăľ
Accompagnement technique Ă  la gestion de l’azote Ăľ Ăľ Ăľ Ăľ Ăľ    
Accompagnement technique Ă  la gestion de l’azote : cas spĂ©cifique des cultures lĂ©gumes       Ăľ Ăľ    
Accompagnement technique Ă  la gestion de l’inter-culture Ă  l’automne   Ăľ Ăľ Ăľ Ăľ   Ăľ

Contactez Concarneau Cornouaille Agglomération pour savoir si vous êtes concerné et si vous êtes intéressé :
☎ : 02 30 97 06 69 –  06 85 21 67 44    –   @ : aurelie.prot@cca.bzh

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Animation Collective du PLAV2 : La Formation en action et pâturage de précision

Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e des agriculteurs se retrouvent afin de mieux comprendre leur système fourrager (essentiellement de lait et/ou de viande) et d’amĂ©liorer la part du pâturage le plus Ă©conomique.

Un accompagnement en groupe en bout de champs sur 2 ans

Un groupe de 4 agriculteurs de Trégunc et Melgven travaillent, sur le terrain en bout de champs, à l’évolution de leur système vers un système avec plus d’herbe et une meilleure gestion du pâturage. Agathe Moysan, technicienne herbager chez Paturesens, les accompagne. Ensemble, ils se forment, observent, réfléchissent, proposent, expérimentent et trouvent des solutions pour concevoir un système herbager rentable et humainement vivable pour chaque exploitation. Tout est étudié, du coût alimentaire à l’augmentation de la part de l’herbe dans la rotation en passant par la gestion de la qualité et la biodiversité de l’herbe.

Un programme riche et sur mesure

Cette formation a été conçue pour répondre aux questions et préoccupations des éleveurs eux-mêmes. Elle se veut concrète et non théorique. Par conséquent, elle suit les temps forts et les étapes du pâturage de précision tout au long de l’année. Les objectifs sont de :

  • comprendre le fonctionnement des plantes et en tirer le meilleur profit,
  • mettre en place un plan de pâturage adaptĂ© Ă  son exploitation (flore, amĂ©nagement parcellaire, etc.),
  • Ă©changer sur des thĂ©matiques saisonnières comme le dĂ©primage, gestion des excĂ©dents d’herbe, sĂ©curisation du système en pĂ©riode sĂ©chante, etc.
  • aider Ă  la prise en main des outils de gestion du pâturage.

De nombreuses études ont montré les multiples intérêts de ces systèmes de production sur les plans environnemental et économique. En résumé, le système herbager consomment peu d’énergie fossiles à l’hectare, nécessitent peu ou pas de compléments azotés d’importation, très peu de pesticides tout en offrant à l’agriculteur une efficacité économique au moins équivalente sinon meilleure que celle des systèmes de production de lait ou de viande standards.

Témoignage d’éleveurs en  système herbager performant.

En mobilisant au mieux le capital de ressources naturelles présent sur l’exploitation, ce système permet de produire avec un haut niveau d’autonomie fourragère, protéique et énergétique. Ils ont appris à revoir leur stratégie d’entreprise qui va bien au-delà de simplement pâturer.

Pierre Sinquin de Scaer, 70 vaches laitières sur 28 ha (accessibles), ou Yannick Rouat de Riec sur Belon, 75 vaches laitière sur 50 ha (accessibles) parviennent à produire 6 500 à 7 500 L de lait par vache avec beaucoup moins d’intrants qu’auparavant :

  • Pas ou peu d’aliment (autre que du complĂ©ment minĂ©ral)
  • moins d’engrais et d’amendement (autre que l’amendement calcique et les propres effluents produits sur la ferme)
  • RĂ©duction de la consommation de carburant en raison de l’importance des prairies pluriannuelles (moins de travail du sol-semis) et du pâturage (moins de travaux de rĂ©coltes).

“Le fait de faire passer en 1er choix le pâturage avant la fauche a permis de faire baisser mon coût de production (10 €/1 000 L). La production par vache a un peu baissé mais 30 000 L de lait ont été produit sur la même surface avec moins de correcteur et de frais annexes ( repro, boiteries, frais vétérinaires). La matière utile du lait a augmenté, passant de 43/34 à 47/36. Au niveau rémunération, la situation est très satisfaisante.” Yannick Rouat

“Le plus important c’est de maĂ®triser son système comme on l’entend. Se sentir indĂ©pendant dans sa tĂŞte et sur sa ferme est primordiale. Avec cette nouvelle approche globale d’entreprise basĂ© sur l’herbe, on s’adapte aux contraintes de l’exploitation et on Ă©tablit constamment de nouvelles stratĂ©gies pour continuer Ă  progresser. Mon exploitation reprend forme, je vois beaucoup mieux ce que je veux faire demain. MalgrĂ© un parcellaire pas toujours parfaitement adaptĂ©, on cherche l’herbe et le bon compromis entre production Ă  l’hectare et production par vache. Le tout est d’ĂŞtre cohĂ©rent avec sa situation.” Pierre Sinquin

En conclusion

L’environnement dans lequel chaque éleveur travaille possède un fort potentiel de pâturage, même en zone côtière séchante, à condition de maîtriser la gestion de son herbe. Elle conduit à un niveau d’autonomie censés rendre moins vulnérables aux aléas de la conjoncture, notamment augmentation du prix de l’énergie et des aliments.

Autres formations en groupes bientôt proposées courant 2020:
Les pratiques respectueuses du cahier des charges de l’agriculture biologique

Le coin des curieux

Web-sĂ©rie – Comment produire Ă©conome ?
Plusieurs vidéos disponibles réalisées par le CIVAM et PATURESENS

  • Comment j’ai amĂ©liorĂ© mes rĂ©sultats Ă©conomiques avec un système pâturant
  • Comment j’ai rĂ©duit mes coĂ»ts, en cultivant des prairies multi-espèces

👉 http://www.agriculture-durable.org/ressources/les-videos-pourquoicomment-produire-econome/

👉 https://youtu.be/ETuxwVsrkFI